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« Je m'en fous, je grossis pas. »

Krislane Cosentino
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2.10.2023
Ce post concerne tout le monde mais il s’adresse en particulier à ces chanceux qui mangent du chocolat et de la junk food régulièrement, n’aiment pas l’eau ni les légumes, descendent des litres de boissons sucrées chaque semaine mais restent relativement minces malgré tout.

Nous sommes ce que nous mangeons

Souvent, les personnes qui mangent mal sans prendre de poids pensent qu’elles ont un métabolisme rapide et qu’elles crâment tout ce qu’elles ingurgitent ou qu’elles sont justes dotées de bons gènes. Et par conséquent, elles imaginent que c’est ok de manger n’importe comment. La réalité c’est que nous sommes ce que nous mangeons. TOUS. Sans exception.

Être mince et être en bonne santé, ça n'est pas pas la même chose

Alors oui, c’est cool de ne pas stocker pas de gras sous forme de bourrelets visibles ni de double menton. Mais ça ne veut néanmoins pas dire que ces personnes ne stockent pas de gras du tout. As-tu déjà entendu parler de la graisse viscérale ? En quelques mots :

La graisse viscérale est la graisse qui se trouve autour des organes. Le niveau de graisse viscérale a un impact important sur notre santé : il est associé à des risques accrus de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d'autres problèmes de santé.

Certaines personnes naturellement minces qui mangent de manière déséquilibrée et ne font pas suffisamment d’exercices peuvent stocker la graisse directement autour des organes sans pour autant que ça se voit de l’extérieur. On va alors parler du phénomène de « mince à l’extérieur, gros à l’intérieur ».

J’ai déjà été témoin de ce phénomène : des clients minces (du genre qui avaient même les abdos dessinés) dont la pesée effectuée au cabinet indiquait un niveau de graisse viscérale non négligeable.

Manger mal a de réels impacts même si ceux-ci ne sont pas visibles

En bref, il n y a pas de miracle, nous sommes ce que nous mangeons. Alors si tu as l’impression de pouvoir manger n’importe quoi sans risque, il est temps d’ouvrir les yeux : ça n’est pas le cas ! La bonne nouvelle c’est qu’il y a toujours moyen de changer tes habitudes, petit à petit.

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